Benoît DELOMEZ
Plasticien-photographe, il travaille par ailleurs le design d’espace qui oriente sa démarche créatrice. Il en émerge une réflexion sur l’humain, le paysage et l’urbain. Le miroir, associé à l’image photographique, l’incline vers un travail d’introspection, dans des mises en scène in situ où l’historique se superpose au social, où le regardeur participe de/à l’œuvre.
Photography as a medium of choice for his artistic statements. He worked concurrently on space design, which nurtured his artistic approach toward questions gathering the human, urban and landscaping elements. The mirror is regularly associated with the photographic image and directs it toward an introspective approach, inside in situ displays, where the historical element is superimposed on the social element, where the onlooker takes part / is a part of the art piece.
« Dialogue I » installation – Pont levis, entrée
Tout en haut du promontoire, face à l’entrée une sculpture cubique de miroir et de verre dialogue avec l’édifice et propose une autre lecture du lieu : l’espace est recadré, revisité, fragmenté par la juxtaposition de reflets et de transparences sur le volume.
Cette installation rassemble le paysage et les spectateurs, les confondent, indissociables malgré le temps, transfigurés par la lumière qui les traverse.
Le cube bascule sous la poussée et les vibrations d’une mémoire persistante, la roche lui sert de socle comme pour asseoir la véracité d’une image estompée.
« La pointe de diamant » cherche à capturer la lumière d’aujourd’hui, la respiration pour le futur.
A l’intérieur du château, une photographie 125 x 125 cm, réalisée par l’intermédiaire du cube miroir. Le cadrage, effectué sur les arêtes du cube à la jonction des trois plans / miroirs nous renvoie aux trois dimensions du paysage, déclinant la même partition que le cube : vibration de la mémoire, respiration du paysage dans la lumière d’aujourd’hui.
On top of the promontory and facing the entrance stands a cube-shaped glass and mirror sculpture that converses with the building and offers a different interpretation of the place: space is framed, revisited and fragmented through a juxtaposition of reflections and transparencies on the volume.
This installation brings together the onlooker and the landscape. It merges them: they become indivisible despite the period difference and are transfigured through the light that shines through them.
The cube topples when pushed and vibrated by the persistent memories. The rock is used as a pedestal so as to establish the truthfulness of a faded image. The “tip of the diamond” tries to catch a contemporary light and a breath of the future.
Inside the castle, a photograph is captured through the mirror-cube. The framing is focused on the edges of the cube joining all three levels / mirrors and recalls the three dimensions of a landscape, using the same separations as the Cube: vibrations of the memory, breathing of the landscape under today’s light.
